Comment faire la différence entre la faim et l’envie de manger ?

​Comment faire la différence entre la faim et l'envie de manger ?

Comment faire la différence entre la faim et l'envie de manger ?

J'ai d'abord voulu écrire un article sur la faim, mais je me suis vite rendu compte que ce qui m'intéresse le plus est de faire la différence entre d'une part la vraie faim et d'autre part l'envie de manger. Je pense que lorsqu'on est en processus de détox ou en recherche d'une meilleure santé, cette question devient primordiale, car dans les pays occidentaux on a tendance à trop voir beaucoup trop manger sauf dans certains milieux défavorisés. Pour ma part, je suis en processus de detoxination depuis plusieurs années et de manière plus marquée depuis plusieurs mois et je mange vraiment moins depuis ma dernière cure de jus : je sens que plus je me detoxine, plus j'assimile facilement les nutriments et moins j'ai besoin de manger.

La faim : ensemble des sensations provoquées par la privation de nourriture, qui incitent l'homme ou l'animal à rechercher des aliments, et que l'ingestion de nourriture fait disparaître.

Définition de l'O.M.S. 

La première explication du déclenchement de la faim est la baisse du taux de glucose dans le sang qui envoie un signal au cerveau en activant les nerfs reliés à l’hypothalamus, zone située en plein cœur du cerveau. Fait intéressant, l’hypothalamus est une partie très ancienne du cerveau et gère donc les fonctions de faims, de soif, mais aussi de désir sexuel.

Quels sont ces sensations provoquées par la faim ? On peut en citer un certain nombre, mais plusieurs d'entres elles peuvent être aussi provoquées par l'envie de manger :

  • Augmentation de la salive
  • Gargouillements dans l'estomac
  • Diminution de la concentration
  • Manque d'énergie
  • Envie de manger tout ce qui nous tombe sous la main

Pour ma part, je me fie principalement à cette dernière sensation pour ma dire que oui j'ai vraiment faim. Je peux avoir le ventre vide ou bien la salive qui augmente sans avoir vraiment faim, mais si je commence à avoir envie de manger la première chose qui me tombe sous la main, là j'ai vraiment faim.

L'envie de manger par contre peut ne pas être accompagnée de sensation physique : elle est soit liée à un besoin émotif (manque, compensation ...) ou associée à une habitude (c'est l'heure de manger, on pense avoir faim). Après une grosse journée de travail, c'est souvent le moment où on a envie de manger un plat réconfortant et de se faire plaisir en ouvrant une bonne bouteille de vin. D'autre part l'habitude est un facteur énorme de prise alimentaire sans faim. On nous rabâche depuis notre enfance qu'on ne doit absolument pas sauter le petit-déjeuner (même si on n'a pas faim) et le repas de midi est la seule pause autorisée pour manger durant la journée, et on va manger avec les collègues même si la faim n'est pas au rendez-vous. Pour autant les 3 repas par jours à heure fixe sont une invention récente dans l'histoire de l'humanité. Durant le Moyen-Âge les paysans prenaient 3 repas dans la journée pour les aider dans leur labeur éprouvant en leur apportant de l'énergie régulièrement. Les notables ne se nourrissaient seulement 2 fois par jour afin de se distinguer du peuple. De mon côté je suis arrivé à manger 1 à 2 repas par jour avec une pause assez longue entre le repas du soir et celui du lendemain, non pas en suivant le mouvement des jeûnes intermittent, mais en écoutant mes besoins. Ce faisant je permet à mon système digestif de bien se reposer entre la dernière prise alimentaire de la journée et la première de la journée qui suit.

 Ce n'est qu'au XIXème siècle que l'industrialisation du travail a obligé les ouvriers à manger ensemble et que l'horaire actuel de nos 3 repas pris dans les pays occidentaux a vu le jour.

Finalement le plus important est d'être à l'écoute de ses sensations et d'être honnête avec soi même. Si on en a la possibilité, il faut manger seulement lorsqu'on a vraiment faim, mais il ne faut surtout pas oublier le plaisir et le réconfort de la nourriture. Et si on se fait un repas pour se récompenser d'une journée difficile ou pour accompagner des amis lors d'un repas festif ou non, faisons le surtout sans arrière pensée et avec plaisir. Avez-vous remarqué combien le goût des aliments et le plaisir à les consommer augmente quand on a vraiment faim ? Pour ma part, c'est une des motivations de manger moins : je suis gourmand de nature et le fait de me retrouver moins souvent devant un repas augmente le plaisir de consommer celui-ci. Enfin j'ai envie de partager un conseil qui m'a été donné par mon amie Sophie : devenir observateur de ses sensations de manière plus ou moins détachée aide grandement à diminuer l'aspect émotionnel et passionnel que l'on a souvent avec la nourriture. C'est d'autant plus vrai et aidant dans une période de jeûne ou de cure mais aussi dans le quotidien.

À propos de l'auteur

Je travaille dans le domaine du web depuis plus de 10 ans et je me passionne pour l'alimentation et la santé depuis plus de 5 ans. À force de lectures et d'expérimentations, je me suis forgé une bonne connaissance dans ce domaine et j'ai envie de la transmettre maintenant.

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